Ambitieuse et innovante, l'Université de Lille réunit facultés, instituts et écoles de renom.
Notre objectif : Construire une université internationale, rayonnante et attractive, ancrée dans son territoire et moteur du développement économique et socio-culturel.
Faire le choix de l’Université de Lille, c’est rejoindre une communauté résolument tournée vers l’avenir et engagée pour l’excellence académique.
La personne recrutée participera, avec l’ensemble de l’équipe, aux différents volets de la recherche énoncés précédemment, et à la rédaction du rapport final. L’ajustement concernant « le poids » des contributions respectives à ces différents volets se fera en tenant-compte des compétences et des intérêts de la personne recrutée. Des compétences en modélisation macroéconomique, en statistique et en simulation, sont cependant indispensables pour estimer les effets des mesures envisagées en matière de temps de travail : effets en termes d’emploi, de répartition, de productivité, de coût de production, de durée d’utilisation du capital (horaires d’ouverture), de bien-être et d’incidences sur les finances publiques.
La personne recrutée aura en outre pour tâche d'aider à l'animation scientifique du projet. Les activités personnelles visant à la valorisation des travaux menés antérieurement et aux candidatures à des postes pérennes seront comprises dans le temps de travail, et soutenues. La quote-part de temps pour la valorisation des recherches antérieures par la personne recrutée est de 20% minimum, pouvant être augmenté jusqu’à 30% selon les périodes.
La CGT a sollicité le CLERSÉ (Université de Lille) pour étudier les effets d’une nouvelle réduction du temps de travail, en explorant sa faisabilité macroéconomique et financière, ses modalités optimales et différents scénarios de mise en œuvre.
Le CLERSÉ envisage cette réduction sous l’angle d’une réallocation globale du temps de travail, alignée avec les enjeux écologiques et sociaux. L’objectif est d’améliorer l’emploi et les conditions de travail en réduisant la durée individuelle moyenne du travail tout en augmentant le volume global des heures travaillées. Cette approche pourrait aussi bénéficier aux travailleurs en situation de précarité en réduisant le temps partiel subi.
L’étude examinera plusieurs scénarios, notamment :
Une réduction hebdomadaire du temps de travail, avec diminution des jours travaillés pour optimiser le temps hors travail et la répartition des tâches.
D’autres formules, telles que l’augmentation des congés annuels, des congés sabbatiques, ou des aménagements de fin de carrière.
De nouveaux contrats de travail réduits (24, 28 et 32 heures) avec compensation salariale pour évaluer leurs effets sur l’emploi.
L’analyse reposera sur :
Une étude des expériences passées (lois Aubry, semaine de quatre jours).
L’examen des arguments en faveur d’une réduction du temps de travail.
L’analyse économique et statistique des impacts sur l’emploi, la productivité, la répartition du travail et les finances publiques.
La simulation macroéconomique pour modéliser les interdépendances et mesurer les effets des politiques envisagées.
Tâches demandées :
- Assistance scientifique et administrative à la conduite du projet (réunion d'équipe, aide à la production des livrables …) : 10 %
- Participation à la vie du laboratoire d'accueil : 5 %
- Travail de recherche sur le projet (voir supra) : 60 %
- Développement de sa carrière propre (exploitation de travaux précédents, candidatures…) : 25 %
- Doctorat en économie (si la thèse a été soutenue depuis plus de trois ans, un contrat d’ingénieur·e de recherche pourra être proposé).
- Familiarité avec les méthodes quantitatives en économie : analyse mathématique, statistique, économétrie.
- Expérience de la modélisation et des méthodes de simulation
- Bonnes compétences en macroéconomie
- Capacité d’écoute et de dialogue
- Intérêt pour le dialogue pluridisciplinaire (notamment avec la sociologie, la démographie, la philosophie).
- Maîtrise du français et, secondairement, de l’anglais comme langue de travail.
- Très bonnes qualités rédactionnelles
Contrat proposé :
CDD de 12 mois à temps plein à compter du 1er mars 2025. La date de début de contrat peut être légèrement négociable.
Rémunération selon l’expérience : à titre indicatif, entre 2 366,44 et 2 839,72 € brut (selon la grille contractuels BIATSS (missions recherche de l’Université de Lille), pour un·e docteur·e de moins de trois années d’expérience après la thèse.
Les frais de mission et de documentation seront pris en charge. La personne recrutée sera équipée d'un ordinateur portable.
Lieu de travail :
La personne recrutée sera rattachée au CLERSE et bénéficiera d'un poste de travail à l'Université de Lille, sur le campus Cité scientifique. Une présence sur site d’au moins 2 jours par semaine sera demandée.
Pour postuler, merci d'envoyer votre candidature avant le 28 février 2025, à laurent.cordonnier@univ-lille.fr et florian.botte@univ-littoral.fr
Les pièces à joindre pour le dossier sont : 1. un CV analytique détaillant les expériences de recherche et d'enseignement (quinze pages maximum) ; 2. une lettre de motivation indiquant ce qui attire le ou la candidat.e dans ce projet et précisant notamment les thèmes et les approches méthodologiques qui pourraient être privilégiés par la ou le candidat.e (3 pages maximum).
Les auditions des candidat·es sélectionné·es sur la base de leur dossier auront lieu au plus tard début mars 2025 pour une prise de poste au dès que possible. Les frais de déplacement pour les auditions n'étant pas pris en charge, ces auditions pourront se tenir en visioconférence.